Regards croisés d'une maman et de son fils sur leurs
pèlerinages à Lourdes :
L'année de mes 16 ans, une de mes sœurs m'a dit « viens avec nous à Lourdes, tu verras comment se vit l'hospitalité des personnes malades ››. Avec l'accord de mes parents, je suis donc partie dans cette belle aventure qui était encore une inconnue pour moi, puisque j'apprenais juste que ce pèlerinage existait.Ce premier pèlerinage me fit comprendre la détresse que beaucoup de personnes subissaient sans pouvoir venir se confier à Lourdes sans aide. Dès ce moment j'ai compris, qu'avec le peu que j'avais, je pourrai apporter un sentiment d'amitié chaleureux à des êtres touchés par la vie.Plus tard, dans mon existence, un manque de cette relation m'envahit. Un jour, lors d'une rencontre, une personne m'a dit «viens avec nous à Lourdes ››, et sans réfléchir j'ai dit «oui›› et, depuis, avec mon fils Nicolas, me revoilà sur ce beau chemin, apporter soutien, mains tendues, sourires.Ces différentes rencontres nous apportent à nous, hospitalières, hospitaliers, courage et humilité, et bien plus encore, une très belle leçon de vie. Aujourd'hui, et tant que je le pourrai, je continuerai ce beau chemin de partage et de vie.A mon tour de dire, à toi personne blessée par la vie, aux jeunes ou moins jeunes, aux personnes désirants vivre cette belle aventure avec nous : « Viens........tu verras ! ››
Christine LAUZERAL
L'aventure hospitalière remonte pour moi à l'été 2005. Cela faisait déjà quelques années que j'avais rencontré et participé, quand je le pouvais, aux rencontres de la spiritualité franciscaine à Saint-Antoine.Un jour le frère Dominique m'a demandé si je souhaitais rejoindre le pèlerinage de l'hospitalité de Tulle. J'ai tout de suite répondu « oui ››. C'était la première fois que le sanctuaire de St-Antoine participait activement dans le cadre de l'accompagnement des personnes malades, et nous avons réussi à établir un petit groupe venu d'un peu partout (Bordeaux, Toulouse,...). Une fois à Lourdes, je fus immédiatement saisi par le souhait d'aider au maximum les personnes affaiblies par la vie.Après ces premières armes, les nombreuses rencontres et amitiés qui se sont renforcées, je décidais de m'engager (le même jour que ma mère et sous les couleurs d'une animation africaine magnifique de la cérémonie), en ayant toujours en tête que c'est au quotidien qu'il faut, si tu le peux, aider les plus petits.Cela fait maintenant plus de dix ans que l'histoire continue et elle sera sans doute comme le célèbre film : « sans fin ››.
Nicolas LAUZERAL
20 août 2009 : Engagement de Christine et Nicolas LAUZERAL (Photo : Josiane PHELIZON) |